Bloodyheart

tribulations

Dimanche 22 novembre 2009 à 19:16

Méchant coup de blues ce soir, une grosse envie de tout mettre sur "stop".
Je suis fatigué, le morale traine des pieds, le physique va avec.
J'ai l'impression d'être malade comme un chien, coup de chaud, coup de froid, envie de vomir...de pleurer pour ne plus m'arrêter.
Je viens de commencer mon ménage de contacts, tout ceux qui m'apportent rien, ne me parle plus.
Là c'est le signe flagrant que je replonge comme par le passé...

Je veux juste être tranquille, ne plus souffrir, ne plus me poser de questions...
Je veux plus qu'on rentre dans ma vie...


Dimanche 22 novembre 2009 à 15:38

Quel est ma place dans ta vie ? voilà une question qui se pose depuis quelques temps, à moi.
Je subit une évolution de notre relation qui me fait perdre pied.
Je suis troublé de constater que les seuls moments que j'ai avec toi, se résument a ta période de travail, ou quand personne ne daigne venir te voir.
Tu m'as parlé de ta tristesse quand tes amis t'ignorent, tu peut imaginer la tristesse que j'ai en ce moment.
Je ne t'en veux pas, je suis même content que tu sois bien actuellement.
Je me dis juste que je n'ai pas ma place dans ta vie, et tu sais que cette question me turlupine depuis un moment. J'ai vraiment l'impression d'être de trop, d'être vraiment différent dans ton coeur par rapport à tes "potes".
Je suis en pleins doute, comme tu peut le voir. Je souffre vraiment de tous ça, tu sais.
Je sais pas si tu t'en rend compte.
ça fait mal que tu dise que tu ne te rend pas compte, que tu m'envoie paitre par moment.
Te soucis-tu si peu de ses petits détailles, vis à vis de moi ?


Je ne demande pas d'explications, je veux juste que tu sache que j'ai mal et que tu comprenne.
Si ma place dans ta vie se révèle incompatible avec ton bien être. Je m'éclipserais dans l'ombre...


"poursuis ta vie je ne m'en mêlerai pas, ce sera comme si je n'avais jamais existé."
 



Samedi 14 novembre 2009 à 20:40

Il est saisissant d'observer le comportement des gens qui nous sont proches, de voir ces changements d'attitudes qui trahissent quelque chose.
Que nous cachent-ils ? Envisagent-ils de changer le statut, qui est le notre ? ou seulement, hésitent-ils a nous demander un conseil ou autre ?
Que de questions qui peuvent venir, pour un simple changement d'attitude.
on se trahi souvent par notre comportement, nos petites manies qu'ont change sans ce rendre compte.
Doit-on crever l'abcès ? ou, se taire pour voir l'évolution de tous ça ?
On répondra tous, qu'il faut crever l'abcès. Mais finalement, et si tous ça n'était que le fruit de notre imagination ?
Finalement les gens changent, ils sont portés par l'inspiration du moment. Même si cette inspiration casse certaines choses.

Ne pas ce poser de question, et laisser faire. Crever l'abcès, si c'est intenable pour soi.
C'est ma décision.


Vendredi 13 novembre 2009 à 12:55

C'est difficile de comprendre que je n'ai pas envie de voir du monde ?
Je n'aime pas les sorties en groupe, car elles font me sentir seul au monde. J'entends plus les conversations au bout d'un moment, mon esprit s'isole et là tout mes pensés vont vers mon amertume de la vie et vers toi. Je regarde dans le vague mes ami(e)s s'amuser, passer un bon moment. Je ne suis plus avec eux, malgré ma présence.
Les commentaires sur ma vie, comme quoi je devrais sortir plus, voir ailleurs, lâcher ce a quoi je suis attaché, me démoralisent plus qu'autre chose.
Je donne tant l'impression de gâcher ma vie ?
Je loupe surement des moments de bonheur, peut-être ai-je tort. Mais je ne peut aller contre ma nature.
Un jour tout ça cessera, la raison l'emportera peut-être. Je ne suis pas stupide au point de me laisser détruire inexorablement par ma souffrance latente.
Je suis juste mal...j'ai juste peur....



"Je hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre" (MOL. Scapin, III, 1)


Je fais de mon mieux Jean-Baptiste... é_è

Mardi 10 novembre 2009 à 10:15

Hier, j'ai fait un bref passage aux urgences. Histoire de rassurer ma soeur de coeur, sur un souci que je traine depuis un petit moment.
J'ai donc passé un bon moment en salle d'attente, car j'attendais les résultats sanguins. J'ai donc eu loisir à observer les gens.
Je suis comme ça, j'aime décortiquer les gestes, les comportements. J 'ai une fascination pour observer les couples matures, je trouve touchant les petits gestes qu'ils ont après des années passé ensemble.
Des gestes que la plupart des jeunes couples n'ont plus au bout de quelques mois, cela dit en passant. Enfin bref, je suis donc tombé sur deux personnes a observer et écouter (oui, c'est mal d'écouter ^^).
L'homme étant la personne malade, il semble que cet personne avait des soucis d'épilepsie. Un mal que je connais, par le biais d'une amie charmante, et qui m'a révélée la dureté de la maladie.
Revenons sur notre couple, donc l'homme est malade et non la femme. Je me suis attardé sur ce couple car j'étais intrigué par le coté "dépendant" qu'avait l'homme envers sa femme. Elle l'aidait pour tout, et lui réagissait comme un enfant.
J'ai découvert rapidement le mal plus profond qui le rongeais, de par les symptômes qu'il manifestait. A savoir, une dépendance pour des gestes simple, un confusion manifeste et le plus frappant, une fâcheuse tendance a répéter la même question toute les 10 mins. Il oubliait vraiment sous l'effet du stress, la réponse désespérée de sa femme.
J'ai été marqué par son visage d'enfant marqué par la peur, et par le désespoir de cette femme fatiguée d'efforts au quotidien.
Passons, ma réflexion n'est point impliquée par cette maladie, mais par le dévouement d'une personne pour un être aimée.
Je trouve ce sacrifice émouvant, et je sais pas si ça vient de moi, mais j'ai l'impression que seul cette génération là est détentrice de ce dévouement.
J'avoue que ma réflexion véritable s'est plus poser sur cette question : trouverais je un amour aussi dévoué ?
J'en suis venu a me demander ce que j'aimerais si j'étais atteint par un mal similaire plus tard, comment verrais-je la meilleur des solutions.

ralala, comment se prendre la tête avec des questions, alors que j'ai même pas atteint le premier stade. A savoir, être avec la personne aimée.

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